BREIZHSKIN
ELLE EST SORTIE !
La bd sur laquelle on travaille depuis près de 3 ans avec le cousin Craoman
a trouvé éditeur auprès du Label 619. On est super content, le livre est beau.
a trouvé éditeur auprès du Label 619. On est super content, le livre est beau.
L'histoire inspirée de faits réels se déroulant en Bretagne dans les années 80,
relate les aventures de jeunes skins bretons nationalistes qui vont passer un
sale quart d'heure armoricain. ça fait plein de fois que je fais ce jeu de mots débile
mais il me fait toujours marrer alors je m'en prive pas...
Nous avons une bonne presse dans l'ensemble mais je sais que le livre fait
parfois débat sur un forum.
Qu'ont-ils bien voulu dire ces deux zozos là ?
Le mouvement skinhead même s'il est présent et peut paraître caricatural,
n'est qu'un prétexte, au même titre que le mouvement indépendantiste Breton,
pour mettre sur la table une tranche de vie dégoulinante de bêtise.
Des jeunes en manque de repères qui se cherchent dans les extrêmes et
se laissent embrigader dans un délire pernicieux.
On ne prend pas position à travers ce récit car évidemment ça n'est pas nécessaire.
Et je trouve ça tellement chiant quand un auteur le fait.
Je sais que c'est bizarre et vicieux de projeter le lecteur dans un univers aussi gênant.
On n'a pas envie de côtoyer ces personnages.
Pour moi l'histoire parle d'elle-même.
Oui ils sont bêtes et méchants.
Je ne vais pas les rendre plus malins qu'ils ne sont,
Je préfère m'attarder sur leur rapport étrange et ambigu,
Le jeu de séduction qui les anime.
Oui ils expriment leur violence sur un pauvre chat faute de mieux.
Oui c'est stupide et cruel.
Mais ils l'ont fait !
C'est ça que je trouve intéressant.
Quelles sont les limites à cette bêtise et cette violence ?
Jusqu'à la scène de rédemption qui en choque plus d'un de par son côté "ridicule"
et "exagérée". Ce que j'aime dans cette fin c'est que justement,
elle est à l'image de tout le reste. Pas du tout dans la nuance.
Pour moi elle renseigne sur l'instabilité émotionnelle du narrateur,
ce mec qui a voulu rejoindre les durs parce qu'il ne l'est pas.
Paraître méchant parce que ça n'est pas sa nature.
C'est ça qu'on y raconte.
N'allez pas y chercher des "discours" ou des "axes".
Juste une baffe dans la gueule en trainant du mauvais côté,
le temps de la lecture.
Et je tiens à rappeler encore une fois que merde j'ai aussi dessiné dedans.
Et voilà tout le monde s'en fout.
relate les aventures de jeunes skins bretons nationalistes qui vont passer un
sale quart d'heure armoricain. ça fait plein de fois que je fais ce jeu de mots débile
mais il me fait toujours marrer alors je m'en prive pas...
Nous avons une bonne presse dans l'ensemble mais je sais que le livre fait
parfois débat sur un forum.
Qu'ont-ils bien voulu dire ces deux zozos là ?
Le mouvement skinhead même s'il est présent et peut paraître caricatural,
n'est qu'un prétexte, au même titre que le mouvement indépendantiste Breton,
pour mettre sur la table une tranche de vie dégoulinante de bêtise.
Des jeunes en manque de repères qui se cherchent dans les extrêmes et
se laissent embrigader dans un délire pernicieux.
On ne prend pas position à travers ce récit car évidemment ça n'est pas nécessaire.
Et je trouve ça tellement chiant quand un auteur le fait.
Je sais que c'est bizarre et vicieux de projeter le lecteur dans un univers aussi gênant.
On n'a pas envie de côtoyer ces personnages.
Pour moi l'histoire parle d'elle-même.
Oui ils sont bêtes et méchants.
Je ne vais pas les rendre plus malins qu'ils ne sont,
Je préfère m'attarder sur leur rapport étrange et ambigu,
Le jeu de séduction qui les anime.
Oui ils expriment leur violence sur un pauvre chat faute de mieux.
Oui c'est stupide et cruel.
Mais ils l'ont fait !
C'est ça que je trouve intéressant.
Quelles sont les limites à cette bêtise et cette violence ?
Jusqu'à la scène de rédemption qui en choque plus d'un de par son côté "ridicule"
et "exagérée". Ce que j'aime dans cette fin c'est que justement,
elle est à l'image de tout le reste. Pas du tout dans la nuance.
Pour moi elle renseigne sur l'instabilité émotionnelle du narrateur,
ce mec qui a voulu rejoindre les durs parce qu'il ne l'est pas.
Paraître méchant parce que ça n'est pas sa nature.
C'est ça qu'on y raconte.
N'allez pas y chercher des "discours" ou des "axes".
Juste une baffe dans la gueule en trainant du mauvais côté,
le temps de la lecture.
Et je tiens à rappeler encore une fois que merde j'ai aussi dessiné dedans.
Et voilà tout le monde s'en fout.
Libellés : Breizhskin, Craoman, dav guedin, label 619
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